Compte rendu A.G. du 06/04 :

Publié le par Collectif Tréfilerie/Coopérative étudiante


Après une extraordinaire AG de 900 personnes, le blocage et l'occupation ont été revotés !!

Prochaine A.G. Lundi 20 Avril !



I) Informations :


a) Explication dernière A.G. (communiqué) :

Communiqué des étudiants grévistes, mercredi 1er avril , 2h44


Consternés par l’AG étudiante de ce mardi 31 mars et par les décisions qui s’en sont suivies, les personnels et étudiants grévistes de Tréfilerie accusent la présidence et l’administration d’avoir, par divers procédés, plus ou moins volontaires, provoqué de fortes animosités et un débat des plus houleux, qui ont conduit au report de l’AG d’hier et à la mise en place d’une nouvelle assemblée totalement illégitime.

Voici les raisons de cette illégitimité :

A la fin de l’AG du mardi 31 mars, le doyen de la faculté d’ALL –SHS, M. Georges Gay, a indiqué dans une précipitation certaine la tenue d’une AG aujourd’hui ,mercredi 1er avril à 12h.

Reconnaissant d’une certaine manière son erreur, il a ensuite organisé une réunion entre grévistes bloqueurs et grévistes (ou non) non bloqueurs, afin de convenir des modalités de vote et de la date de la prochaine AG.

La discussion a duré plus de 2heures, les différents protagonistes de cette réunion se mettant progressivement d’accord pour une AG jeudi à 13 heures avec entrée libre pour tout le monde mais contrôle de la carte étudiante à l’entrée afin que seuls les étudiants du site Tréfilerie puissent obtenir le sésame leur permettant de voter. Restait seulement à s’accorder sur un vote à main levée avec ledit sésame ou bien un vote avec urne lorsque Georges Gay a soudainement décidé, après plusieurs coups de téléphone avec la présidence, d’arrêter la réunion et d’imposer arbitrairement une AG aujourd’hui à 12 heures avec un vote en urne et sur présentation de la carte étudiante.

Il va de soi que les étudiants grévistes ne peuvent accepter que l’administration et la présidence décident de la date et du déroulement d’une AG, surtout lorsqu’on se rappelle de toutes les stratégies qu’on pu mettre en œuvre la présidence et l’administration pour stopper le mouvement. La dernière d’entre elles étant la menace de « l’année blanche ». En effet, ce sont bien les discours tenus conjointement par les doyens, le président de l’université M. Bouabdallah et son prédécesseur M. Fouquet, menaçant les étudiants d’un avenir des plus sombres avec le spectre d’une année blanche, et rejetant cette faute sur les étudiants bloqueurs, qui ont mené au climat de tension actuel. Il est irresponsable de compter sur le désordre des AG pour achever localement un mouvement qui se renforce de jour en jour au niveau national.

Nous reconnaissons ces procédés de désinformations, de menaces, de pressions et de peur. Ce sont les mêmes qu’utilise le gouvernement pour mener à bien ses réformes, dans l’éducation comme ailleurs. A ce propos, si nous souhaitions que l’AG se tienne jeudi plutôt que mercredi ce n’est pas bêtement pour gratter un jour de blocage, c’est d’une part parce qu’aujourd’hui est une très grosse journée d’actions pour nous, et que d’autre part nous devons aller soutenir les étudiants grévistes convoqués ce jour même et au commissariat et au tribunal.

Il est d’autant plus navrant de constater le maintien de la menace d’une année blanche, que les enseignants de Tréfilerie ont voté mardi 31 mars une motion qui exclut totalement cette possibilité.

 

Quoi qu'il en soit le faible nombre de votants de la fausse A.G. de Mercredi ( environs 500 participants), et surtout le pourcentage en faveur du déblocage (plus de 90 %) suffit à illustrer cette illégitimité.


  Nous aimerions aussi revenir sur les manœuvres inacceptables de certains anti-bloqueurs

La manière dont l’UNI a agi pendant l’AG de Mardi après-midi mérite notamment quelques commentaires :  

Faire venir ainsi en masse des personnes de l’UNI Lyon, sans l’assumer et dans un simple objectif de déblocage, en dit long sur l’intérêt que portent ces personnes au débat de fond et aux préoccupations actuelles qui sont celles de l’ensemble de la communauté universitaire. Cela ne nous étonne pas de leur part, simplement il faut que chacun et chacune se rendent compte de ce qu’est vraiment l’UNI, c’est dans cette idée que vous trouverez sur le site internet UJM en lutte, un point sur cette association, (ici) et s’il y a des éléments faux dans cet historique, que l’UNI nous en apporte les preuves.

Nous ne faisons pas d’amalgame entre toutes les personnes qui sont contre le blocage et les sympathisants de l’UNI. Mais, en soutenant ce genre de pratiques, en les laissant se dérouler devant leurs yeux sans réagir ou en applaudissant à leurs discours, se jouent beaucoup plus de choses qu’une simple question de blocage ou non. L’objectif n’est pas d’élever deux camps face à face, mais simplement d’attirer l’attention de chacun sur ce que cela implique de trop pencher dans celui de l’UNI.

Il est en tous cas très dommage, qu’une nouvelle fois, le débat se cristallise sur cette question du blocage et nous fasse perdre de vue les raisons de la mobilisation. Une AG ce n’est pas seulement un vote, c’est principalement un lieu d’information, de rassemblement, de mobilisation et de débat, non pas ceux, stériles, sur la question du blocage mais sur la nature des réformes en cours, sur leur logique,  et sur ce qu’elles impliquent. De plus, lors d’un mouvement de lutte sociale comme le notre, une AG n’a de sens que si elle est organisée par les gens qui sont dans cette lutte.

A ce propos, nous ne pouvons que rappeler l’ampleur grandissante de la mobilisation (48 universités bloquées + 8 instituts) et fustiger la désinformation étatique qui rendait compte la semaine dernière  de 10 universités bloquées.

Afin que l’on puisse sereinement se replonger dans ces problématiques là, les étudiants grévistes appellent à une vraie AG lundi à 14 heures, ce délai nous permettra ainsi d’apaiser les tensions en cours et d’éviter au maximum des débordements regrettables. Les étudiants grévistes ont toujours cherché à ce que les désaccords qui existent au sein de l’Université ne se transforment pas en lutte bestiale. L’absence d’incidents graves sur ces deux mois de blocage l’illustre parfaitement.

Nous pensions dans un premier temps proposer une nouvelle AG demain jeudi. Mais, étant donné que celle d’hier a été stoppée et que celle d’aujourd’hui n’a aucune valeur de légitimité, faire revenir tout le monde une troisième fois en trois jours nous paraissait délicat. Cette raison ajoutée à la nécessité de faire retomber les tensions, nous ont convaincus pour la date de lundi.

Pour terminer, si certains étudiants grévistes souhaitent assister à cette fausse AG, nous leur proposons de ne pas prendre part aux différents votes qui s’y tiendront mais de préférence, nous appelons tous les étudiants grévistes à ne pas se rendre dans cette fausse AG pour toutes les raisons évoquées précédemment. Une réunion de grévistes se tiendra parallèlement pour que l’on puisse discuter de ce qu’il s’est passé ces derniers jours, de l’état de la mobilisation, et de la suite du mouvement.

Et il va de soi que les étudiants grévistes ne prendront en aucun cas compte des décisions qui émaneront de cette fausse AG.

 

Signé : les étudiant-e-s grévistes du site Tréfilerie.

 


b) Situation nationale (météo des facs + contre sommet Louvain) .

 

  « C’est la crise ! » est la phrase la plus prononcée durant ces derniers mois. Oui, c’est la crise. Une crise économique traverse la société. Mais la crise est aussi sociale, culturelle,   environnementale, en un mot elle est générale. Si l’implosion du système économique et financier est aujourd’hui utilisée comme un argument pour accélérer la marchandisation de nos vies,   des biens et des services publics, précarisant encore plus le travail, nous ne sommes pas dupes.

En Grèce, la jeunesse et les travailleurs se sont insurgés, dans tous les espaces publics, contre leur gouvernement corrompu et ses réformes néo-libérales. En Espagne, on ne compte plus le nombre de facultés occupées ces dernières années, mobilisées contre le processus de Bologne. En Italie, depuis plus de trois mois, le monde de l’éducation est en révolte, et les facultés construisent, jour après jour, une autre réforme du système universitaire. En France, les lycéens, les enseignants et les chercheurs manifestent contre les réformes gouvernementales du système éducatif, tout comme les étudiants l’an dernier contre la loi d’autonomie des universités (LRU). De l’Allemagne a été lancée l’idée d’une « Global week of action » avec au centre le thème de l’éducation.

Toutes ces mobilisations s’opposent à des réformes qui ne sont ni sectorielles, ni nationales mais la poursuite de logiques néolibérales imposées à l’échelle mondiale. On assiste à une privatisation sauvage de l’instruction et à l’asservissement de l’enseignement supérieur au pouvoir économique. Les mouvements débordent largement le cadre universitaire et le monde de l’éducation. Les barrières mentales, physiques et techniques que les gouvernants construisent consciencieusement à coups de matraque et d’enfumages médiatiques ne sont que le moyen de restreindre nos libertés, notre émancipation, nos aspirations. Nous nous rassemblons peu à peu dans la même direction : une opposition radicale à la rentabilisation des biens communs.

Nous voulons faire des universités des lieux de rassemblement, de rencontre, de savoir libre et émancipateur. L’éducation est indissociable de la socialisation.

Les mesure politiques qui construisent et nous enrôlent dans ce projet de société, par la transformation et les réformes des systèmes d’éducation, s’inscrivent dans le processus de Bologne adopté en 1999 par les gouvernants de 46 États européens.

Le 28 et 29 avril à Louvain et Louvain La Neuve en Belgique se réunit, comme tous les deux ans, la conférence ministérielle pour « évaluer les progrès accomplis et les nouvelles mesures à mettre en place » et pour faire le point sur les réformes universitaires engagées et celles à mettre en œuvre. A-t-on demandé leur avis aux étudiants, aux enseignants et chercheurs, aux personnels, aux travailleurs de l’Europe ? Outre les ministres de l’éducation seront aussi présents des membres consultatifs tels que Business Europe (organisation patronale européenne) et l’ESU (European Student Union) pour faire le bilan de ce Processus.

AGISSONS MAINTENANT !!! L’instruction est comme la liberté : elle ne se donne pas, elle se prend ! Rencontrons–nous à Louvain.

Les puissants de toute l’Europe se réunissent donc pour parler de notre éducation, de notre futur et nous qui concrètement vivons et construisons cette société, nous ne pouvons pas manquer au rendez-vous. Nous sommes devant une occasion unique pour contester ce Processus, pour unir l’élan des mobilisations locales dans une optique qui dépasse les frontière nationales, pour commencer à construire et partager un savoir loin de toute logique économique, libre et accessible à tous.

Nous appelons donc les assemblées générales, les mouvements, les facultés occupées, les collectifs, les organisations syndicales et politiques et toutes personnes à un CONTRE-SOMMET EUROPÉEN. Partageons nos expériences et stratégies, établissons un réseau, donnons à nos révoltes partout en Europe un souffle encore plus puissant.

Nous appelons aussi à faire passer (et traduire) cet appel dans toutes les assemblées générales des universités, dans toutes les coordinations nationales des mouvements, dans les facultés occupées, dans tous les lieux de travail et d’éducation.


c) Compte rendu CNE des 28 et 29 mars (à Paris I-Tolbiac) :


Nous, étudiant-e-s mobilisé-e-s, délégués de 39 universités, en lutte depuis mi-janvier sommes réunis ces 28 et 29 mars à Tolbiac Paris I (Saint-Hippolyte) pour la VIe coordination nationale étudiante (CNE). Nous réaffirmons que la CNE, émanation directe des Assemblées Générales qui réunissent des dizaines de milliers d’étudiant-e-s en France, est la seule et unique instance légitime pour représenter le mouvement étudiant dans son ensemble et qu’aucune direction syndicale ou politique ne saurait se substituer à son rôle.

Nous constatons que la mobilisation se poursuit dans les universités. Il est important d’amplifier la grève, mais aussi de l’étendre à d’autres secteurs. De la maternelle à l’université, mêmes attaques, même combat ! Etudiant-e-s, enseignant-e-s, lycéen-ne-s se sont mobilisés pour l’instant tour à tour. Il est temps d’agir tou-te-s ensemble en même temps. Nous appelons aux manifestations communes « de la maternelle à l’université » du 2 et du 8 avril.

Après le 19 mars, nous dénonçons l’attentisme des directions syndicales. La seule stratégie conséquente est la construction de la grève générale qui seule peut nous permettre de gagner sur nos revendications. A cet égard, les organisations syndicales doivent prendre leurs responsabilités et s’inscrire dans cette perspective. Sans attendre, construisons à la base partout un front unitaire réunissant étudiant-e-s, lycéenne- s, salarié-e-s, précaires, chômeur-euse-s organisations et collectifs pour poser des perspectives, notamment par des AG et forums interprofessionnels dans la réalisation concrète d’une véritable convergence des luttes. Nous proposons une journée d’action interprofessionnelle le 7 avril.

Nous dénonçons la tactique du gouvernement qui vise à diviser le mouvement par des effets d’annonce. Nous répondons : Darcos a été obligé de reculer d’un an la mise en place de la masterisation. C’est le produit de la lutte et de la non-remontée des maquettes des diplômes. Mais comme pour le reste, nous ne voulons pas de report mais le retrait. Nos revendications sont claires et plus que jamais nous exigeons l’abrogation de la LRU, l’abandon de ses différents plans d’application et le retrait des décrets qui en découlent...

Plan Campus

Plan réussite en Licence

réforme dite de la « masterisation de la formation des personnels éducatifs »

réforme du financement des universités sur des critères de performance

réforme du contrat doctoral unique

réforme du statut des enseignants-chercheurs

Globalement nous rejetons toute la politique universitaire initiée depuis le processus de Bologne qui impose une même logique de rentabilité et de mise en concurrence des universités sur l’Europe entière (contre-sommet de Louvain les 28 et 29 avril prochains qui s’oppose à ce processus). Cela se traduit concrètement par les différentes mesures contre lesquelles nous luttons actuellement.

Aujourd’hui un-e étudiant-e sur deux est contraint de se salarier pour financer ses études. Avec la destruction du système d’aide sociale, le démantèlement des CROUS (rapport Lambert) et du planning familial, la dégradation des conditions de vie va encore s’aggraver. Aussi, nous réclamons l’augmentation en nombre et montant des bourses sur critères sociaux et leur indexation sur le coût de la vie ainsi que la construction massive de logements sociaux.

Nous demandons également le retrait immédiat du projet de loi sur les prêts étudiants qui ouvre la porte à une augmentation des frais d’inscription. Toute forme de sélection à l’université est inacceptable. Nous réaffirmons notre attachement à un système éducatif totalement public, gratuit, laïc et accessible à tou-te-s. La mission de l’université ne doit pas être la marchandisation du savoir, ni une professionnalisation à outrance, mais bien la diffusion de connaissances et la promotion de l’esprit critique, et la délivrance de diplômes de qualité reconnus par les conventions collectives donnant accès à des droits sur le marché du travail. Face aux mouvements sociaux en cours, la seule réaction des dirigeant-e-s est le déploiement d’un arsenal sécuritaire particulièrement violent (vigiles, forces de l’ordre sur les campus, arrestations massives, contrôles d’identités, fichages...) et la criminalisation de la contestation. Nous appelons au soutien de tout-e-s nos camarades victimes de la répression policière, judiciaire et administrative et à l’abandon de toutes les poursuites engagées, ainsi qu’à la création de collectifs de soutien.

Parmi les plus touché-e-s par ce système oppressif, se trouvent aussi en première ligne les sans-papier. Nous soutenons leur lutte et exigeons la régularisation immédiate et inconditionnelle de chacun-e d’entre eux/elles.

La coordination nationale appelle tou-te-s les étudiant-e-s à continuer la grève jusqu’à satisfaction, à la radicalisation, à l’extension du mouvement et :
à amplifier les blocages d’universités, à tenir des piquets de grève en continu ou, à défaut, les jours de mobilisation nationale
au blocage économique
au blocage des CA Nous appelons à la participation aux journées :
du 2 avril, manifestation nationale de la maternelle à l’université appelée par la CNU
du 7 avril, journée d’action interprofessionnelle
du 8 avril, manifestation nationale de la maternelle à l’université appelée par la CNU

La prochaine CNE se tiendra à Orléans le 4 et 5 avril.

d) Retombées politiques :

Nos Universités et nos organismes de recherche sont aujourd'hui privés d'avenir. Les réformes engagées ces dernières années détruisent les fondements de ces institutions, comme par exemple leur fonctionnement collégial et la nécessité de leur coopération, et limitent leur financement, au point de supprimer en 2009 un millier d'emplois dans ce secteur qui devrait au contraire se développer.

La loi Libertés et Responsabilités des Universités, en particulier, non seulement ne répondent pas aux problèmes des universités, mais en crée de nouveaux, comme en attestent les mouvements en cours. Les groupes parlementaires de nos partis avaient voté contre cette loi en 2007, et leurs arguments se trouvent malheureusement confortés aujourd'hui. Il revient au gouvernement responsable de cette situation de faire les gestes qui s'imposent : il s'agit de retirer les projets de textes à l'origine du conflit, que ce soit sur le statut des enseignants-chercheurs, la formation des enseignants, le nouveau contrat doctoral ou les organismes de recherche; d'ouvrir des négociations véritables avec les principaux acteurs pour en écrire d'autres, et de rétablir les emplois supprimés dès aujourd'hui. Outre ces gestes immédiats, la mise ne place d'un plan pluriannuel de l'emploi scientifique est une mesure nécessaire et un signal important envers les jeunes générations.

Malgré le rejet très majoritaire que ses projets suscitent, le gouvernement persiste dans l'entêtement et la manoeuvre. Le mouvement vient de le contraindre à de premiers mais très insuffisants reculs.

Il incombe donc désormais aux partis politiques de gauche de prendre leurs responsabilité et de construire les conditions d'une sortie par le haut. Personne ne souhaite revenir à la situation antérieure; depuis plusieurs années, la communauté scientifique et universitaire de façon très responsable, fait de nombreuses propositions de réforme, systématiquement rejetées par le gouvernement. Il est urgent, aujourd'hui, de leur donner un débouché politique.

Alors que trois députés UMP ont pensé qu'une consultation de la communauté universitaire pouvait de faire en une semaine, et que la médiation proposée par Valérie Pécresse permettrait de sortir de l'impasse, sans même observer que les principales organisations mobilisées refusent d'y participer, nous travaillons à une initiative véritablement ambitieuse pouvant déboucher sur un plan en faveur de l'Université et de la Recherche qui pourra le moment venu être décliné en proposition de loi et en mesures gouvernementales. Une demande de mission parlementaire, regroupant la majorité et l'opposition, a été faite au Président de l'Assemblée Nationale : elle a été rejetée. Qu'à cela ne tienne, nous organiserons nous-même les consultations qu'elle appelait !

A cet effet, nous lancerons dans les prochains jours une véritable consultation des acteurs concernés : étudiants, personnels, citoyens. Cette consultation sera publique, passera par des auditions filmées. Dans un premier temps, nous définirons les grandes orientations d'une politique progressiste de l'enseignement supérieur et de la recherche. Car prétendre réformer les modalités de fonctionnement, comme le fait la loi LRU avec la gouvernance des universités, sans fixer l'orientation générale, n'est pas honnête. Dans un second temps, nous déclinerons en propositions concrètes ces grandes orientations.

Certes, ce processus ne sera pas fini en quelques jours. Mais il faut du temps pour élaborer une bonne réforme. Nous refusons la logique politique de Nicolas Sarkozy consistant a toujours aller trop vite, en croyant quand zappant d'un sujet à l'autre on oublierait qu'il ne résout rien; pire, qu'il aggrave la situation. Notre démarche politique est fondée sur le respect de nos interlocuteurs. La rigueur et la collégialité ne sont peut être pas aussi séduisantes que la gesticulation médiatique, mais la science nous a montré que c'étaient les seules voies d'une démarche sérieuse.

Olivier Gebuhrer, membre du Conseil National du PCF, Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS à l'enseignement supérieur et à la recherche. Laurent Audouin, responsable de la commission recherche et enseignement supérieur des Verts.

Paris, le 27 février 2009.


e) Répression :


Censure et répression : bienvenue dans un état totalitaire. Ce sont en effets les deux points tactiques du gouvernement pour étouffer tout mouvement social. 

Censure, d'une part. Qui, en France et déjà à Saint Etienne connaît les raisons profondes du malaise de la communauté universitaire, et particulièrement des étudiants, quant à l'avenir de leur Université? de l'ensemble de l'Education Nationale et en définitive, de la société toute entière?

La population est-elle vraiment au courant du blocage de l'Université depuis deux mois maintenant? Je ne crois pas.

Notre mouvement et les raisons de ce mouvement ne sont quasiment pas relayées par les médias. Mais alors pourquoi? Peut-être car nous dénonçons des réformes qui porte atteinte aux fondements de la démocratie et aux principes de l'école laïque de la République accessible à tous. Ces valeurs sont tellement ancrées dans l'Histoire de notre peuple, que si le peuple était au courant des attaques dont elle font l'objet, se révolterait.

La répression d'autre part, outil moins subtil mais quelle efficacité ! Depuis son accès au pouvoir, d'abord au ministère de l'Intérieur puis à la Présidence de la République, N.SARKOZY n'a cessé de mettre en place des mesures de plus en plus répressives : alourdissements des peines, augmentation des brigades de choc au détriment des police de proximité, exigence de rentabilité avec la mise en place de quotas, ... .

Citoyens, citoyennes ne protestez plus car vous serez vite réprimés. Ne cherchez pas à vous opposez au pouvoir, que vous soyez jeune ou vieux, salarié ou étudiant, si vous vous écartez du cadre législatif, même de manière pacifique, vous risquez d'être réprimés et les exemples sont nombreux. Nous sommes devenus des individus en concurrences les uns les autres, et non un peuple qui tente de construire une société fondé sur l'égalité, la liberté et la fraternité et si tu cherches à défendre ces valeurs par la grève gare à ton emploi, gare à ton année universitaire, d'autres prendront ta place sur le marché du travail.

Pour conclure, la volonté de la disparition d'un centre pouvoir, l'affaiblissement de la démocratie au sein des institutions, la censure et la répression sont les premiers outils d'un état qui tend vers le totalitarisme alarmant. Il apparaît donc nécessaire, face à ce constat, de continuer et même d'amplifier notre mouvement en étant toujours plus créatif dans nos modes d'actions.


f) Compte rendu A.G. personnel : 

Rappel des revendications :

Demande restitution des postes supprimés en 2009.

Demande retrait du décret relatif au statut des enseignants-chercheurs (réécrit à 3 reprises).

Retrait Masterisation.

Contrat doctoral unique (6 mois pour plus de productivité et donc de rentabilité).

Revoter à l'unanimité -4 abstentions (environs 80 personnes)


Vote pour la reconduction de grève jusqu'à la prochaine A.G. ou journée de grève avec remise en place des cours 

28 pour grève illimitée jusqu'à la prochaine A.G.

23 pour grève d'une journée.

9 abstentions.


Création de délégations : _ pour les Biatoss

    _ pour CEVU afin de pouvoir réaménager les examens.

    réunions pédagogique.



g) Validation des examens :


Texte Code de l'éducation : les jurys valident les examens qui sont composés uniquement d'enseignants, d'enseignants-chercheurs et de chercheurs ou toute personne ayant participer à l'enseignement.

Loi LRU : Président nomme les jurys mais le CEVU n'émet que des voeux et dons n'est que consultatif.

Aucune possibilité d'année blanche.


h) CEVU (non remontée des motions) :

Le CEVU est le conseil pédagogique de l'Université, en son sein sont élus des représentants de chaque faculté, il statut sur la vie étudiante, le contenu pédagogique des diplômes et statut ainsi sur les calendrier universitaire. des élus du Conseil des Etudes de la vie étudiante (CEVU) ont souhaité, lors de la réunion du vendredi 03 avril, faire remonter les motions votées lors de l'AG des personnels du mardi 31 Mars proposant la non sanction des absences relevées pendant la grève, la non pénalisation des étudiants boursiers et étrangers, des examens qui ne porteraient que sur les cours donnés après la grève ou, si la grève durerait de manière a ce qu'il n'y ait plus d'aménagements possibles du calendrier universitaire, une validation du second semestre, avec aménagements, pour tous les étudiants de l'Université.

Dans un  premier temps, des élus du CEVU souhaitaient discuter de ces motions. Agnès Morini, la vice-présidente du CEVU, indiqua alors qu'il n'était pas question d'évoquer des sujets émanants des décisions collectives des grévistes étudiants ou enseignants sous prétexte que des inscriptions et des banderoles autours de l'Université présentaient un caractère insultant à l'encontre de K.B. .

Le même argument a été utilisé pour refuser de prendre en compte une motion déposée par des personnel de bibliothèque de l'Université.  

Cette attitude soutenu par la plupart des élus bafoue le caractère consultatif et représentatif que doit avoir ce conseil et par cet autoritarisme, remet fortement en cause le rôle même de celui-ci. Pourtant rien ne prouve que ces inscriptions émanent des grévistes de l'université jean Monnet et aucun comité de grève n'encourage collectivement ce genre d'initiative. Cependant, il est inadmissible que le CEVU utilise ce prétexte pour ne pas prendre en compte la réalité du mouvement qui se déroule à l'université depuis trois mois.

Il refuse ainsi par extension de discuter des questions de modalité de validation qui se pose inévitablement et sur lesquelles étudiants et personnels grévistes réfléchissent activement depuis plusieurs semaines, en proposant des solutions les plus égalitaires possible pour l'ensemble des étudiants.

Quelle que soit notre opinion sur ce mouvement, absolument personne n'a intérêt à ce que le CEVU prenne des décisions comme ci de rien n'était, en faisant abstraction d'une situation qui implique forcément une discussion et une négociation sur la question de la validation. En ce sens, il est important que nous réclamions collectivement, grévistes ou non, bloqueurs ou pas, que le CEVU accepte au moins de discuter de ces points là.

C'est pourquoi nous devons exiger que le CEVU ouvre dès que possible des négociations, notamment avec les acteurs de la grève, au sujet de la validation du semestre. Chacun s'est que des adaptations sont absolument nécessaire. Il serait tant que l'administration plutôt que de jouer sur la peur, se joigne à cette réflexion. En ce sens une délégation d'enseignants à laquelle se joindront des étudiants va rencontrer rapidement les membres du CEVU pour mettre en place cette organisation.


Signé les étudiants et enseignants grévistes.


i) Réponse K.B. / Fouquet :


Contre-communiqué n°1 

Depuis bientôt plus de deux mois, nous nous battons pour l’avenir de l’Université et de l’UJM en particulier. En effet, nous défendons des revendications tant à un niveau local contre les 6 suppressions de postes à l’UJM, suppressions qui à terme en appelleront d’autres, qu’au niveau national contre la réforme dite de la masterisation, le contrat doctoral unique et le décret sur le statut des enseignants-chercheurs. Nous sommes conscients que ces mesures contre lesquelles nous nous battons émanent directement du Processus de Bologne et de la LRU. 

Ce combat, nous avons souhaité dès le début le mener de façon publique et la plus démocratique possible en organisant de nombreuses assemblées générales propices à l’expression de chacun et de toutes les sensibilités. Nous constatons hélas depuis quelques temps des pratiques qui visent à contourner ce débat en utilisant l’espace ENT pour diffuser des communiqués et autres informations aux étudiants afin de les inciter à mettre fin à la mobilisation. L’un de ces communiqués émanant des doyens a même fait l’objet de leur part d’une rectification admettant ainsi que les informations diffusées étaient inexactes. Est-il utile de rappeler que l’ENT est avant tout un espace de travail et qu’il doit le rester ? 

Ces procédés ont soulevé l’incompréhension et la colère de tout le monde, car ils suivent toujours le même mode opératoire : celui qui consiste à attiser les peurs et les craintes des étudiants, reléguant au second plan les motifs réels de notre lutte qui dépassent de loin la temporalité étriquée d’un semestre universitaire. Les enseignants qui sont les premiers concernés par la question des examens n’ont de cesse de répéter que des aménagements seront trouvés en temps voulus. Ils y travaillent en ce moment-même. Les messages transmis par l’administration nous font à présent douter de sa réelle volonté de coopérer avec eux, le moment venu. 

De plus, il n’entre pas dans les prérogatives d’un président d’université d’influencer les mouvements sociaux ou de décider de leur sort. Nous attendons autre chose de notre direction d’université, qu’elle s’exprime en premier lieu publiquement devant la communauté universitaire et qu’elle confirme son adhésion à la lutte, la seule garante de l’avenir de notre université. 

Enfin, le message adressé par l’ancien président de l’université Robert Fouquet est probablement le plus inacceptable de tous. Comment en effet interpréter cette phrase : « L’image désastreuse d’un système perturbé chaque année et incapable de se réformer n’est elle pas plus dangereuse pour notre Université que les dispositions contestées par une partie des étudiants et personnels ? » N’est-ce pas une position en faveur des réformes actuelles alors que vous n’avez de cesse d’affirmer que vous les contestez ? Cette position est pour le moins surprenante lorsque dans son immense majorité la communauté universitaire s’accorde à contester les désastres tant humains que financiers engendrés par la LRU. Peut-on ainsi avoir raison contre tout le monde ? Les étudiants soucieux du dialogue et de la confrontation des points de vue convient monsieur Fouquet à une conférence ouverte à tous où il pourra publiquement vanter les mérites d’un dispositif, dont la mise en œuvre a précipité le système universitaire français dans le chaos et la tourmente. 

Contre-communiqué n°2 

Consternés par la tournure de l’assemblée générale étudiante de ce mardi 31 mars, les personnels et étudiants grévistes de l’UJM tiennent la présidence de l’université et l’administration pour responsables, par l’envoi de mails adressés à tous les étudiants, de la provocation de l’animosité et du débat des plus houleux qui a conduit à l’ajournement et au report de l’assemblée générale, les conditions de sécurité n’étant plus réunies.

En effet, ce sont bien les discours tenus conjointement par les doyens, le président de l’université, M. Bouabdallah, et son prédécesseur, M. Fouquet, menaçant les étudiants d’un avenir des plus sombres avec le spectre d’une année blanche et rejetant cette faute sur les étudiants bloqueurs, qui ont mené au climat de tension actuel. Il est irresponsable de compter sur le désordre des AG pour achever localement un mouvement qui se renforce de jour en jour, au niveau national. Les personnels et étudiants grévistes réaffirment leur détermination et restent solidaires contre toutes les tentatives menées par le pouvoir, qu’il s’agisse du gouvernement ou des représentants locaux, pour faire passer en force ces réformes et pour brimer toute opposition.


II) Actions :



a) Menées :


Lundi 30/03 : A.G. intersecteurs.

Mercredi 01/04 : Rassemblement à 7h00 devant Tréfilerie pour aller bloquer les entrepôts CASINO.

Rassemblement devant le commissariat à 10h00 pour soutenir Dimitri (convoqué pour obstruction de la voie publique).

Départ à 13h00 d'une délégation de soutient aux étudiants jugés à Lyon.

Opération escargots écolos de la Plaine Achille au Rond Point + tractages.

Jeudi 02/04 : Opération péage gratuit + tractage.

Manifestation "faites du bruit" à 17h30 de Tréfilerie à l'Inspection Académique puis à l'Ecole de Commerce + délégation reçu par Wauquiez.

+ Programme université Solidaire.

+ Coopérative. 

b) A venir :

Voir les articles du blog qui y sont consacrés.

+ Programme Université Solidaire.

+ Coopérative.

+ Réunions d'informations avec les enseignants.



III) Votes :


a) Rappel des motions de Tréfilerie :


Motions déjà votées avant le 12/02 :

-Retrait des réformes, abrogation de la LRU, refus de la masterisation, contre la suppression des postes, contre la remise en cause de la laïcité et contre les réformes du statut des enseignants-chercheurs.

Nouvelles motions adoptées par L'AG du 12/02 :


-Dénonce le rapport LAMBERT, refuse la réforme des bourses sur critères sociaux et condamne le démantèlement du CROUS (4 contres et zéro abstention).

-Condamne le démantèlement du CNRS et des grands organismes de recherche (5 contres et 4 abstentions).

-Nous étudiants, condamnons les attaques contre les systèmes d'éducation et l'accès au Savoir (4 contres et 15 abstentions).

-Nous les étudiants grévistes stéphanois resterons mobilisés tant que toutes nos revendications ne seront pas satisfaites ( 201 pour, 29 contres et 97 abstentions).


            Motions proposées et soumises à l'AG le 26/02 :

Nous sommes conscients que la déstructuration e l'Université s'inscrit dans une politique européenne initiée dans le Processus de Bologne, nous dénonçons cette politique de marchandisation des savoirs imposée à l'échelle européenne et nous exigeons une autre politique européenne de l'Université et de la Recherche.

2 contres; 138 abstentions et 224 pour = adoptée 


Nous condamnons la technique du gouvernement Fillon visant à casser la grève en laissant les mouvements atteindre leurs paroxysmes et en reportant, retirant ou modifiant une seule réforme. Ce mouvement ne s'arrêtera pas tant que toutes nos revendications ne seront pas satisfaites.

5 contres; 38 abstentions; adoption à la majorité.


Motion du 02/03 :


Motion (adoptée à la majorité par l'A.G. du personnel) : Au vu du mouvement actuel perturbant la bonne tenue des élections universitaire, l'A.G. réunie ce lundi 02/03 comprend la nécessité du report de celle-ci. Néanmoins, dans un souci de démocratie universitaire et de respect de l'avis de la conférence des élus étudiants, l'A.G. réclame que le scrutin ait lieu au terme du délai légal de cette semaine, à compter de ce jour, il allant du 20/04 au 24/04. Le scrutin doit se tenir impérativement avant la fin de l'année universitaire 08-09 et dans les plus brefs délais.

Soumise à l'A.G. : 1 contre; 36 abstentions = adoptée à la majorité.


Motions du 17/03 :


Motion 1 : Nous étudiants grévistes demandons une véritable autonomie de l'Université et une Université totalement indépendante de pouvoirs économiques et politique.

En conséquence nous demandons : 

- l'abrogation de la loi LRU et de ses décrets d'application.

- la restitution des postes.

- la mise en place d'une nouvelle loi dont l'élaboration sera confiée aux acteurs de l'Université selon les modalités qu'ils choisiront.

Soumise à l'A.G. : 90 contre, 144 abstentions = adoptée à la majorité.


Motion 2 : Nous étudiants grévistes tenons à affirmer notre inquiétude quant à notre avenir professionnel et demandons à ce que tout soit mis en oeuvre pour que des postes soient créés dans tous les secteurs d'activité.

En particulier nous soutenons les luttes actuelles demandant une augmentation des moyens dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'action sociale, de la culture, de la justice.


Soumise à l'A.G. :  30 contre, 92 abstentions = adoptée à la majorité.

Bulletins secret, contrôle des cartes étudiantes = soumission au vote : 126 contre, 4 abstentions, 72 pour.



b) Motion : Concentration pour la Validation :


Motion n°1 (Contre 0, Abstentions 0, NPPV 4, Pour 76) :

Après huit semaines consécutives de grève, l’Assemblée générale de l’Université Jean Monnet fait le constat que le semestre est avancé sans que la plupart des cours aient été assurés.

L’Assemblée générale propose :

-que les absences relevées durant l’ensemble de la grève ne soient pas sanctionnées.

-la non pénalisation des étudiants boursiers et étrangers.

-que les examens excluent les contenus traités pendant la grève, ce qui implique un contenu ne portant que sur les cours donnés après la décision de la fin de la grève par l’AG. Il est évident que les contenus des rattrapages des examens ne devront eux aussi porter que sur des contenus donnés après la grève.

Ces dispositions permettront d’ajuster un calendrier exceptionnel.


  Motion n°2 (Contre 17, Abstentions 13, NPPV 3, Pour 42) :

 

Cette suggestion ne pouvant être appliquée si le mouvement dure, nous cherchons également à prévoir d’autres solutions en cas de nécessité. C’est ainsi que nous proposons cette recommandation :

Le mouvement de grève universitaire a pris une ampleur considérable, nécessitant la prise en compte des réalités concrètes de l’université : restrictions universitaires et contraintes de la vie étudiante. 

Dans le cas où la grève durerait de manière à ce qu’il n’y ait plus d’aménagement possible du calendrier universitaire, l’Assemblée générale de l’Université Jean Monnet, consciente de ce que cela implique, demande une validation du second semestre, avec aménagements, pour tous les étudiants de l’université.

En conséquence, les enseignants s’engagent à proposer aux étudiants des contenus aménagés des enseignements qui n’ont pu se tenir.

Nous appelons l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur à adopter des motions similaires. Il s’agit de créer un rapport de force ensemble et de montrer que l’université ne sera jamais une entreprise, car elle décide nationalement de son fonctionnement, et reste ainsi un service public.

Il n’y a qu’ainsi que nous pourrons poursuivre sans compromettre notre année le mouvement de grève pour sauver le système éducatif français.


Appel de l'UMP facs par la bouche d'un de leurs membres éminents aux étudiants contre le blocage  de boycotter le vote et donc de ne pas reconnaître l'A.G. légitime (échec).


c) Grève :

134 contre; 84 abstentions; adoptée à la majorité.


d) Blocage :

390 contre; 34 abstentions; 449 pour = 873.


Publié dans AG

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